Quelle évolution depuis la Déclaration de La ministre le 25.03.2008 ??????
– Présentation de l’avant-projet de loi de programme pour le développement économique et la promotion de l’excellence outre-mer Intervention de Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales, lors de la présentation de l’avant-projet de loi de programme pour le développement économique et la promotion de l’excellence outre-mer, au Conseil Economique et Social, le mardi 25 mars 2008. Monsieur le Président, Permettez-moi tout d’abord de vous exprimer le plaisir de me retrouver au Conseil économique et social et de saluer le président Dermagne. Permettez-moi ensuite de saluer le travail effectué par la section des économies régionales et aménagement du territoire présidée par M. Ghigonis et de remercier particulièrement M. Saubert, chargé du rapport sur cet avant-projet de loi. Vous le rappelez, Monsieur le rapporteur, le CES a déjà eu l’occasion plusieurs fois de rendre des avis de référence dans le domaine de l’outre-mer, notamment en 2006 sur l’évolution de la LOPOM. L’avant-projet de loi pour le développement économique et la promotion de l’excellente outre-mer que nous avons soumis à votre avis, avec Yves Jego, reprend d’ailleurs plusieurs recommandations du Conseil économique et social. Votre avis, Monsieur Saubert, contient de nombreuses questions et suggestions. J’y reviendrai au fur et à mesure après avoir rappelé les principes fondateurs de ce projet de loi. Yves Jego vous apportera, tout à l’heure, les compléments d’information pour les débats qui vont se dérouler cet après-midi et auxquels, malheureusement, je ne pourrai assister entièrement. Le projet de loi de programme pour l’Outre-Mer défend une approche nouvelle du développement économique de l’Outre-mer et de ses entreprises. Il exprime de grandes ambitions. Je crois à l’ouverture de nos collectivités ultramarines à l’environnement régional et à l’économie mondiale. Je crois à la compétitivité des entreprises d’Outre-mer. Je crois en un développement fondé non pas sur l’assistanat, mais sur l’excellence. C’est le fondement de ce texte. Je souhaite donner les conditions du dynamisme à l’Outre-Mer (1). Cette démarche est en effet une étape indispensable dans le nouveau modèle de développement économique que je propose (2). 1. Le projet de loi privilégie les conditions du dynamisme. Il n’y a pas de dynamisme sans perspectives, ni adaptabilité. Les entreprises et les populations d’outre-mer ont besoin de visibilité. La durée nécessaire ne doit pas nous empêcher de corriger les dysfonctionnements. A) Les entreprises d’outre-Mer ont besoin de règles durables et adaptées aux spécificités de chacun des territoires. – Elles doivent être durables, parce que les entreprises ont besoin de stabilité et de visibilité. Le projet de loi s’inscrit donc en cohérence avec les échéances de la loi de 2003 qu’il complète. – Elles doivent être adaptées aux spécificités de chacun des territoires. Chaque département et collectivité d’Outre-Mer a des atouts différents. L’uniformisation n’est pas une solution. C’est pourquoi a été ouvert un large champ à la concertation avec les acteurs économiques locaux, pour déterminer les urgences et les priorités. Les préfets ont, à ma demande, animé cette concertation sur le terrain avec toutes les forces vives. Pour la première fois dans une loi de programme, les singularités des territoires seront réellement prises en compte. B) L’adaptation, c’est aussi pouvoir corriger les effets négatifs ou pervers des dispositions antérieures. Certaines mesures d’allègement fiscal prévues par la LOPOM de 2003 devaient être réaménagées pour atteindre leur finalité. Les exonérations de charges sociales seront recentrées sur les bas salaires. La TVA non perçue récupérable sera concentrée sur les investissements productifs. Pour le logement social, le dispositif de défiscalisation des logements du secteur libre avait conduit à un effet pervers, sur le prix du foncier. Il sera réorienté vers un mécanisme de défiscalisation des logements sociaux. Monsieur Saubert, vous avez soulevé des questions pertinentes sur ces corrections. Que les choses soient claires : mon objectif, comme celui d’Yves Jego, est d’obtenir un projet de loi efficace pour les économies d’outre-mer. Nous sommes attentifs à vos remarques, comme à celles formulées par les socio-professionnels. J’ai d’ores et déjà fait organiser une réunion sur les modes de calcul des économies fiscales et budgétaires, et sur les nouveaux engagements financiers de l’Etat, puisque l’Etat a décidé d’augmenter en net ses concours de 100 millions d’euros par an. Cette démarche de transparence est indispensable. Sur le fond des propositions, nous sommes disposés aux modifications dès lors que sera respecté notre engagement en faveur d’une approche neuve du développement économique. 2. Mon ambition est de passer d’une logique d’assistance à une logique de développement endogène. C’est vrai pour les zones franches globales d’activités. C’est vrai aussi pour le choix du développement humain. A) Notre action doit porter en priorité sur des secteurs ciblés. Les zones franches globales d’activités au profit des secteurs ciblés doivent valoriser les secteurs les plus porteurs dans le contexte mondial. Le dispositif s’ajoute aux secteurs déjà bénéficiaires des mesures de défiscalisation. Dans cette approche, les secteurs concernés par les zones franches doivent être peu nombreux et véritablement sélectifs. Leur choix a été effectué en accord avec les partenaires locaux dans chacun des DOM. Je me félicite des résultats de cette démarche, même si, je le sais, il y a, ici et là, des motifs d’insatisfaction ; je pense notamment à l’agro-nutrition à la Réunion. C’est un sujet sur lequel Yves Jego s’exprimera lors de son prochain déplacement. Comme vous l’avez constaté, Monsieur le rapporteur, le projet de loi permet au secteur de la recherche et développement de profiter de la défiscalisation. C’est pour moi une priorité, en corrigeant ainsi une erreur de la loi de 2003 et, je le note au passage, en reprenant une proposition du Conseil économique et social. Le projet de loi reprend également une autre piste soutenue par le Conseil : à savoir le soutien aux intrants et aux extrants. Ce soutien était attendu depuis longtemps par les professionnels. Je suis donc particulièrement satisfaite de son intégration dans le projet de loi. Dans cette démarche où les propositions du CES, les espoirs des professionnels et la volonté du gouvernement se rencontrent sur de nombreux points, il y a quand même certains désaccords. Dans votre rapport, vous évoquez certaines modalités des mesures proposées en matière de rénovation hôtelières ou l’absence du commerce de proximité. Je voudrais vous faire part précisément de mon analyse. Je connais les difficultés spécifiques du petit commerce, dans certaines parties de la Réunion ou de la Guadeloupe par exemple. Je connais aussi le rôle "social" de ces établissements mais, clairement, ces problèmes doivent être traités autrement que dans un projet de loi visant à renforcer la compétitivité des entreprises d’outre-mer. A mélanger les objectifs, on nuit à l’efficacité : je ne le souhaite pas. B) Il n’y a pas de développement économique sans développement humain. L’Outre-Mer, on ne le dit jamais assez, est d’abord riche de ses hommes, de ses femmes et de sa jeunesse. Cette complémentarité entre le développement économique et le développement humain explique l’importance que j’attache à plusieurs mesures du projet. Le logement social tout d’abord. Le logement social n’est pas l’ennemi du logement libre, qui a largement bénéficié des mesures depuis plusieurs années et créé des emplois. Mais, je le dis sans ambages, la situation du logement social est souvent indigne. Je ne peux l’admettre. C’est à nous gouvernement, c’est avec les collectivités sociales de prendre les mesures nécessaires pour développer l’offre foncière, pour construire, pour réhabiliter. – La formation ensuite. Elle fera l’objet d’un effort particulier. Dans les zones franches, les employeurs auront à investir dans la formation professionnelle en contrepartie des exonérations fiscales qui leur seront accordées. Cela correspond, Monsieur le Rapporteur, à votre souci de voir toute aide assortie d’une obligation de résultats et d’engagements. De même, les étudiants d’Outre-Mer doivent pouvoir étudier dans les universités en métropole. Les étudiants d’origine ultramarine et résidant en métropole doivent accéder au logement dans les mêmes conditions que les étudiants de métropole. L’accès au prêt immobilier sera facilité pour les jeunes d’outre-mer résidant en métropole. C) Le développement de l’Outre-Mer passera enfin par des mesures très concrètes pour améliorer la vie quotidienne des Français d’Outre-Mer. – Je pense à l’amélioration des infrastructures. Un fonds exceptionnel d’investissement permettra de financer les projets d’équipements structurants. Il profitera à l’économie et aux citoyens. – Je pense aussi à la garantie de la continuité territoriale pour les citoyens d’outre-mer. L’augmentation des tarifs aériens freine le déplacement vers la métropole, et au sein d’un même territoire. Le projet de loi propose la création d’un fonds unique de continuité territoriale, géré et partiellement financé par les régions, qui regroupera le passeport mobilité et la dotation de continuité territoriale. Il concernera les déplacements vers la métropole, mais aussi, innovation du projet de loi, les déplacements à l’intérieur d’une même zone géographique. L’extension du champ de la continuité territoriale est conforme à l’avis que vous avez formulé en 2003. Elle était attendue. La continuité territoriale est aussi remise en cause par la fracture numérique, qui marginalise certaines populations d’outre-mer. C’est pourquoi les liaisons par câble doivent être favorisées. Elles permettront l’accès généralisé à un haut débit fiable, performant et à meilleur prix. Mesdames et Messieurs, Ce projet de loi de programme vise à favoriser une croissance dynamique, fondée sur l’ouverture et l’excellence. C’est un projet pour la compétitivité des économies d’outre-mer. Ce projet ambitieux sera atteint avec le concours de tous, à commencer par les entreprises. Je l’ai dit et je le répète : l’état actuel du projet de loi n’est pas définitif et son contenu, dans l’équilibre général qui est le sien, peut être amélioré. Ce projet, vous l’avez compris, vise aussi à améliorer la vie quotidienne de nos compatriotes d’outre-mer, en agissant sur des réalités très concrètes : le logement, la formation, l’emploi, les transports. Notre action doit être globale. Il nous appartient de garantir à l’outre-mer un avenir de croissance économique et de cohésion sociale. Telle est l’ambition du projet de loi que le Gouvernement a soumis à votre examen. Je vous remercie. |
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Tout va bien Madame la marquise ! C’ est le grand amour entre les français et leur président ! entre Fillon et Sarko !
Le premier "sinistre" est au top des sondages que demande le peuple ! ils s’ attaquent aux chômeurs et non chômage quel paradoxe ? | ![]() | |
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Sarkozy et Fillon savent très bien que ces mesures ne changeront rien à la réalité sociale du chômage. Mais la lutte contre le chômage n’est pas leur problème. Ce qu’ils veulent, c’ est flatter les préjugés de leur électorat réactionnaire, de tous ces bourgeois, grands ou petits, qui pensent que par définition tous les travailleurs sont des fainéants, et tous les chômeurs des parasites qui vivent aux crochets de la société. Ce qu ‘ils veulent, c’ est aussi offrir au patronat une main-d’œuvre contrainte d’ accepter des salaires, des conditions de vie et de travail misérables. (citation LO ) Merci aux auteurs de ces caricatures ! | ![]() |
Le poète martiniquais Aimé Césaire est mort jeudi matin à l’âge de 94 ans. Hospitalisé depuis le 9 avril au CHU de Fort-de-France, en Martinique, il était depuis plusieurs jours dans un état préoccupant, souffrant notamment de problèmes cardiaques.
Le ministère de l’Intérieur et de l’Outre-mer a immédiatement annoncé que des obsèques nationales seraient organisées, dimanche en Martinique, en son honneur. Plusieurs personnalités françaises et étrangères, dont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, assisteront à la cérémonie.Selon l’équipe de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman, où Aimé Césaire avait été admis pour des affections "de nature cardiologique", le décès est intervenu à 05H20 et la dépouille du poète a été restituée dès jeudi matin à sa famille.
Né en 1913 à Basse-Pointe, sur la côte nord de la Martinique dans une famille de petits fonctionnaires, Aimé Césaire avait été confronté très jeune à la misère de la population rurale d’une île profondément marquée par deux siècles d’esclavage, qui avait alors le statut de colonie.
Etudiant à Paris dans les années 1930, il avait forgé avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Guyanais Léon-Gontran Damas, le concept de la "Négritude", la conscience de l’identité noire, la "fierté d’être nègre" et de revendiquer ses origines africaines.
La "négritude" avait rapidement débordé le cadre des seuls intellectuels français pour se répandre dans les pays colonisés, en Afrique, dans les Caraïbes, et au delà chez les militants noirs américains en lutte contre les droits civiques. Son message avait dès lors pris un caractère universel, notamment après la publication de son "Discours sur le colonialisme" (1950).
Aimé Césaire a été député de Martinique pendant près de 50 ans. C’est en 1939, dans son célèbre recueil «Cahier d’un retour au pays natal» qu’il fait une entrée fracassante en poésie, employant pour la première fois le terme de «négritude» désignant par ce terme la conscience d’être noir. Le sénégalais Léopold Sédar Senghor a assuré que c’était Césaire qui a inventé ce mot mais ce dernier préférait parler de «création collective». Infatigable promoteur de l’autonomie, et non de l’indépendance, de la Martinique, Aimé Césaire a été de tous les combats contre le colonialisme et le racisme.
Entré en politique avec le soutien du Parti communiste qu’il quittera en 1956, il devient maire de Fort-de-France de 1945, à 32 ans à peine, poste qu’il conservera jusqu’en 2001. Il est député de 1946 à 1993 puis président du Conseil régional de Martinique. Il quitte, en 2005 la vie politique et la présidence du Parti progressiste martiniquais (PPM) qui revendique l’existence d’une communauté historique martiniquaise et veut jouer le jeu de la décentralisation.
Examens de santé " " !!!!
C’est l’histoire d’un gars qui vient de passer des examens de santé à l’hôpital. Le médecin annonce au patient qu’il est gravement malade et qu’il va mourir. Le gars demande ce qu’il peut faire pour le guérir. Le médecin lui répond : Vous n’avez qu’à faire des bains de boue.
– Pourquoi ça va me guérir ?
– Non, mais ça vous habitueras à la terre.
GPG

Ségolène Royal adresse un message à Aimé Césaire
Ségolène Royal a adressé dimanche un message de prompt rétablissement au poète martiniquais Aimé Césaire, hospitalisé depuis mercredi à Fort-de-France pour des problèmes cardiaques.
"De tout mon coeur, je souhaite que vous vous rétablissiez pour continuer à éclairer notre chemin", écrit la candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 à celui qui avait accepté d’être le président d’honneur de son comité de soutien.
"Sachez que celle que vous avez honorée en la disant ‘petite Martiniquaise’ voudrait aujourd’hui vous transmettre à son tour un peu de la force que vous lui avez alors donnée", conclut Mme Royal. AP
GPG L’HEX@-DOM
Invitée dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI,la ministre de la Santé n’envisage de recourir davantage aux mutuelles que si elles couvrent toute la population.
Pour réduire le trou de la Sécu, faudra-t-il transférer certaines dépenses de santé aux mutuelles et aux assureurs privés ? Nicolas Sarkozy ne fait pas mystère, depuis des mois, de sa volonté d’explorer cette piste. Sa ministre de la Santé a fait un pas supplémentaire dans cette direction, dimanche au «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI. Interrogée sur la possibilité de confier aux complémentaires santé la totalité du remboursement des soins d’optique, Roselyne Bachelot répond : «La question est posée.» Selon elle, les complémentaires ont doublé leurs marges ces dernières années. En clair, elles pourraient probablement prendre en charge davantage de remboursements sans relever leurs cotisations. Il est vrai que décharger l’Assurance-maladie des soins d’optique ne la soulagerait «que» de 230 millions de dépenses…
Roselyne Bachelot pose en tout cas ses conditions : que les complémentaires soient davantage mises en concurrence pour éviter justement une envolée des primes , qu’elles fassent la preuve de leur capacité à apporter «un plus» dans l’efficacité à gérer. Et surtout, «faire en sorte que tous les Français soient couverts par une complémentaire». Actuellement, 8 % de la population ne bénéficie ni d’une complémentaire, ni de la CMU.
Rappelant le niveau élevé de prise en charge des dépenses maladie par la Sécu presque 80 % , la ministre juge possible de «rationaliser les dépenses» suffisamment pour éliminer l’essentiel des déficits. Pas question, pour elle, de ne plus prendre en charge à 100 % les affections de longue durée. Il vaudrait mieux un peu moins de «laxisme» sur l’entrée et la sortie dans le dispositif.
«Petit coup de blues»
Enfin, Roselyne Bachelot refuse de se prononcer sur la nécessité de relever la CRDS, voire de récupérer les milliards du Fonds de réserve des retraites pour effacer les déficits passés : «Le premier ministre et M. Woerth [ministre du Budget et des Comptes publics] discutent de cela, moi ce que je fais c’est une politique de santé», esquive-t-elle.
Sur un plan plus politique, Roselyne Bachelot, qui se sent «véritablement bien dans ce gouvernement», n’a éprouvé aucun «sentiment de cacophonie» la semaine dernière, lors des pataquès sur la carte familles nombreuses et sur les OGM. Nathalie Kosciusko-Morizet «a peut-être eu un petit coup de blues» et «il peut arriver à tout homme ou toute femme de faire une petite erreur». Mais «que je sache», la secrétaire d’État à l’Écologie «défend le texte gouvernemental. Il n’y a pas deux textes gouvernementaux». Ce texte, la ministre de la Santé le juge «équilibré». Elle pense donc qu’il faudra utiliser les «cordes de rappel» possibles pour revenir à sa version initiale, et supprimer l’amendement communiste que sa collègue «NKM» a laissé passer. Et tant pis si José Bové trouve que le gouvernement tourne le dos à l’esprit du «Grenelle de l’environnement» : «Il a tort. On connaît ses positions intégristes.»
GPG L’HEX@-DOM
Un fils de banquier dit à son père : |
*L’inspecteur du ministère de l’éducation nationale : L’inspecteur du Ministère de l’Education demande à un candidat de l’IUFM : |
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*Acteur récompensé ! Quelle différence y-a-t’il entre un acteur récompensé aux Oscars et un aspirine ? |
* Amant et mari Quelle différence y a t il entre un amant et un mari? C’ est le jour et la nuit. GPG L’HEX@-DOM |
Organisme: Délégation Interministérielle pour l’Egalité des Chances des Français d’Outre-Mer
Interview de Patrick Karam : Le combattant des français d’ outre-mer !!!
Comment avez vous été nommé Délégué interministériel à l’égalité des chances des français d’outre-mer ? Est-ce le résultat d’un engagement ?
Au départ, j’ai rencontré le père Jean-François Six, avec qui je me suis investi dans l’action humanitaire, par exemple à travers des jumelages avec des écoles d’Afrique sub-saharienne. Nous habitions le même immeuble à Paris, et c’est de cette rencontre qu’est née ma vocation.
Puis en 2003, j’ai créé le collectif des Antillais, guyanais, et réunionnais, afin de lutter, notamment contre la cherté des transports entre la métropole et l’outre-mer et de promouvoir la place des français d’outre-mer dans notre société. Collectif DOM a été un aiguillon pour faire avancer cette re-conaissance.
Enfin si Nicolas Sarkozy a fait appel à moi, c’est parce que c’est lui le premier à avoir fait émerger le problème de l’Outre-mer.
En tant que délégué interministériel, comment cela se passe-t-il avec les autres ministères ?
Dans d’autres ministères, en règle générale, si le ministre est dynamique, ça va vite. Sinon, cela peut-être assez lent. Au sein d’une administration, ce manque de dynamisme peut freiner un projet si celui ne s’inscrit pas dans le champ et la psychologie de l’administration. Il faut en fait s’adapter, s’ajuster au dispositif existant.
N’y a-t-il pas un risque de doublon entre votre rôle et celui du Secrétaire d’Etat ?
Nous sommes complémentaires mais différents. Le Secrétaire d’Etat a un barrage, et moi, je colmate les brèches ou je relance. Je travaille sur l’égalité des chances, c’est très ciblé, mais dans ce domaine, je suis une force de proposition. Je n’arrête pas.
Depuis que je suis arrivé à ce poste, j’ai fait avancer un certain nombre de dossiers comme celui de l’accès facilité aux concours pour les étudiants ultramarins.
J’ai également travaillé sur l’élargissement du quota de logements sociaux gérés par les communes et les organismes HLM aux étudiants venus de l’Outre-mer.
Nous sommes également en train de mettre au point des dispositifs destinés à améliorer et à faciliter la formation des ultramarins à la préparation des concours afin d’augmenter leurs chances de réussite. Il faut que les ultramarins aient le droit d’exister au même titre que l’ensemble de nos concitoyens.
N’étiez-vous pas plus libre quand vous étiez à la tête de Collectif DOM ?
Non, car en tant que délégué ministériel, j’ai l’appui de l’Etat. Je suis dans le réseau. C’est plus pratique, et plus efficace d’avoir cet appui. La contrepartie étant de rester réservé, sans rien lâcher, bien sûr.
Pensez-vous qu’un jour, les ultramarins auront plus facilement accès à des postes ministériels ?
Oui, mais dans des ministères régaliens. Pas à des postes de secrétaire d’état à l’outre-mer, car ce serait créer un ghetto. Après, en politique comme ailleurs, tout est une question réseau. Réseau pour avoir un emploi, pour avoir un logement. Et c’est là que se situe le problème pour la population d’outre-mer. Les jeunes d’outre-mer n’ont pas le réseau que peuvent avoir leurs compatriotes de métropole. Il faut d’ailleurs souligner les grandes avancées obtenues sur le dossier du logement des étudiants ultramarins en métropole. Je tiens à saluer particulièrement l’investissement de Valérie Pécresse dans le combat sur l’égalité des chances. Et puisque nous parlons de femmes engagées, je voudrais saluer l’intérêt que porte Michèle Alliot-Marie à notre délégation et à tous les dossiers relatifs à l’outre-mer.
Quelles sont les discriminations dont peuvent souffrir les jeunes d’Outre-mer ?
Les jeunes subissent des discriminations au logement, à l’embauche ou pour obtenir un prêt auprès des banques. Pour le logement par exemple, les propriétaires refusent les cautions données par les parents résidant en outre-mer, alors que le système est le même qu’en métropole. Pensez que les étudiants ultra-marins ont moins de chance d’obtenir un logement que des étudiants étrangers lorsqu’ils arrivent en métropole. Au problème du logement vient s’ajouter le problème de la discrimination à l’embauche. Ils sont français mais sont noirs, et donc assimilés à des étrangers ou des personnes incapables de s’adapter au monde professionnel.
Même obtenir un prêt est presque impossible lorsque l’on vient de l’outre-mer et que l’on arrive en métropole. Les banques refusent la caution d’outre-mer. De mêmes, lorsqu’un ultra-marin souhaite faire un emprunt en métropole pour acheter ou faire construire en outre-mer, il se heurte systématiquement à un refus.
Pourquoi avez-vous choisi de soutenir Nicolas Sarkozy ?
Nicolas Sarkozy est un vrai président du 21ème siècle. Il a très bien compris que l’identité nationale est évolutive. Il a pris en compte l’idée selon laquelle l’identité française n’est pas figée. Elle évolue et réunit, et il faut lui donner corps dans les politiques publiques.
On dit trop souvent que les Ultra-marins sont des français entièrement à part. Mais ce sont des français à part entière. Ils sont français dans une réalité. Le président, de part ses origines, est très sensible à la question ultra-marine. Il comprend très bien que les français d’outre-mer sont reconnaissants, qu’ils veulent donner et rendre à la France ce qu’elle a pu leur apporter. Si quelqu’un aime la France, c’est bien Nicolas Sarkozy.
Propos recueillis par Jean-François Puech et François Ballarin
News Press 04/04/2008 19:00
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Merci "martin vidberg l’actu en patates" GPG L’Hex@-dom |
à Morne à L’ eau :
Jean Claude Lombion et philipson Francfort ont marqué leur territoire en remportant les élections municipales 2008.
Le maire sortant après sa belle victoire sur ses rivaux succède à lui même ! L’ investiture a eu lieu dans une salle de la mairie pleine à craquer ! C’ est avec 25 voix moins une, que Jean Claude LOMBION a été élu par ses colistiers, premier magistrat de la commune de Morne à l’ eau.
Pour l’ anecdote un conseiller de JC Lombion a oublié de glisser dans la petite enveloppe son bulletin. Cela dit ,pour la circonstance ,l’ opposition menée par jean BARDAIL a décliné le protocole .
Désormais le maire peut compter sur une vraie majorité pour réaliser ses projets .
GPG et Francfort 2èmeadjoint |
JC LOMBION, le Maire et sa fille |
victoire jasmin élue 1er adjoint (ex présidente de la FAPEG) |
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Les adjoints : 1er victoire jasmin 2ème philipson Francfort 3ème Marcienne Arphexad, 4ème Edmond Marcel
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5ème Marianne Loyson 6ème Patrick Cornély 7ème Laure gina Phaëton 8ème Roger BASTIN 9ème Maud Ursule ————————— GPG L’hex@-dom |
*Quant à Philipson Francfort l’ex secrétaire général de la CGTG PTT,président de la mutuelle MG 971 , il est élu 2ème adjoint au maire chargé de l’aménagement du territoire et des travaux . |