ça se dit !
dixit la centrale syndicale : L’ UGTG est encore devant la justice.
Deux dirigeants de l’UGTG, Michel’MADASSAMY et Gabriel BOURGUIGNON, sont convoqués le jeudi 10 janvier 2008 devant le Juge d’Instruction à Pointe-à-Pitre, afin qu’il leur soit signifiée leur mise en examen dans l’Affaire TEXACO/SARA ; faits qui remontent à novembre 2002, soit plus de 5 ans.
Le Peuple de Guadeloupe se souvient que pendant 3 mois, 4 salariés de la Station Texaco-La Retraite se sont mis en grève contre la discrimination syndicale dont ils ont fait l’objet par leur employeur, le groupe américain SAPT TEXACO. Au seul motif de leur appartenance à l’UGTG, la SAPT TEXACO a refusé d’attribuer la gérance de la Station Texaco-La Retraite aux salariés.
Pourtant, pendant plus de 15 ans, ce sont ces salariés qui ont géré la station. Ils faisaient les commandes de carburants et des articles du magasin. Ils faisaient les caisses et portaient la recette chez le gérant. Plutôt que de négocier avec les salariés, la direction américaine de Texaco a préféré engager un Bras de Fer avec l’UGTG. La Texaco s’est dotée d’une milice armée et a fait venir des chauffeurs de la Martinique afin de briser la grève. Elle a bénéficié d’une large complicité du Préfet de l’époque, qui a mis à sa disposition, et cela tous les jours, une protection composée d’une vingtaine de gendarmes, pour escorter les camions citernes qui furent équipées de grillage sur leurs pare-brises, en violation avec les règles de sécurité du Code de la Route.
Dans ce conflit, l’Inspection du Travail a dressé 3 procès verbaux contre la SAPT TEXACO, pour violation du Code du Travail en remplaçant les grévistes par des intérimaires, pour non-respect 







