| *BINO tué par Balle en sortant d’un meeting du LKP . Après la mort suspecte le 17 février de Jacques BINO militant CGTG “impôt’’ et membre du LKP . *La colère des guadeloupéens est à son paroxysme. *Sarkozy fait fi des revendications du LKP et diversion en proposant des gadgets et non des réponses concrètes aux problèmes guadeloupéens. |
Elie DOMOTA fait le point à la TV française après l’assassinat de Jacques BINO .
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| *Nicolas Sarkozy a proposé, jeudi 19 février, une série d’états généraux afin de débattre des "grands enjeux" dans les collectivités d’outre-mer et annoncé un effort de 580 millions d’euros en leur faveur, au 29e jour de la grève générale qui paralyse la Guadeloupe. | *Devant une trentaine d’élus ultramarins réunis à l’Elysée en présence du premier ministre, François Fillon, le chef de l’Etat a proposé d’ouvrir lui-même en Guadeloupe la "plus grande consultation jamais réalisée en outre-mer", mais "une fois le calme revenu" dans l’île, selon ses propos rendus publics par l’Elysée. | |
| *Willy ANGELE et Didier PAYEEN les représentants du grand patronat, sont les mal aimés de ce conflit et du LKP. ils ne sont pas favorable aux 200€ pour tous les salariés. | |
Quelques rares touristes qui restent encore dans l île !!!! il parait qu’ils sont logés au gosier (station balnéaire) dans les hôtels d’après Domota.
| José Bové est venu porter mains fortes aux guadeloupéens dans leur combat contre les injustices, les salaires faibles et les profitassions. | |
barrage avec des véhicules brulés !
| la voiture d’un béké passée à la trappe.
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La nouvelle tenue de soirée à la mode en Guadeloupe. C’est mieux que les tee- shirts de LKP.
| le test Crash d’un nouveau modèle !!!certifié par le LKP | |
| l.hexadom@live.fr | GPG |
Conférence de presse du LKP du mercredi 18 février 2009Intervention du porte parole du LKP, Elie DOMOTA : Cela fait maintenant quatre semaines, presque jour pour jour, que les travailleurs sont dans la rue à revendiquer. Tout le monde est d’accord pour dire que oui, le coût de la vie est chère, que les travailleurs ont raison. Pourtant nous en sommes arrivés au pourrissement de la situation, tout simplement parce qu’il y a un certain nombre de gens représentées par M. JEGO qui ont refusé d’assumer leurs engagements, engagements conclus le 08 février au matin à la préfecture. Dès lors, tous viennent dire aujourd’hui, " oui, certes, mais n’était-ce pas évitable ? ". Tous viennent aujourd’hui faire de beaux discours appelant au calme… C’est bien beau de venir aujourd’hui après la tempête ; mais c’est avant qu’il fallait entendre et écouter ce que les travailleurs disaient et revendiquaient. Comment peut-on admettre que dans un petit pays de 450000 habitants, qu’on ait plus de 100000 manifestants dans les rues chaque semaine ; que le pays soit bloqué depuis quatre semaines, et que la seule chose qu’on nous dise [ie : les politiques de Guadeloupe] c’est de " restez là, nous irons voir ce qu’il y a là bas et nous leur parlerons [ie : à l’Etat, au gouvernement français], et nous leurs parlerons, nous vous parlerons. Eh bien, maintenant il faut que chacun assume aujourd’hui sa responsabilité, et en premier lieu M. JEGO et l’Etat français. Et ce matin encore, Mme ALLIOT-MARIE, ne dit même pas un mot sur le camarade abattu et se contente d’ânonner : "il faut restaurer l’ordre, il faut restaurer l’ordre". Alors que cela fait quatre semaines que le pays est mobilisé, et que tout le monde nous ignore. Et là, nous nous adressons particulièrement aussi aux jeunes. Trop souvent dans les discours, l’on stigmatise les jeunes. Mais nous nous disons simplement que si aujourd’hui il y a autant de révoltes à Baie-Mahault, Pointe-à-Pitre, Port-Louis, Pointe Noire, Bouillante Deshaies, partout dans le péyi GWADLOUP, c’est véritablement parce que le malaise est total et général. Et que si ce conflit n’est pas réglé, si l’on ne prend pas les décisions qu’il faut pour le régler immédiatement, cela signifie que l’on est proche du chaos social. Aujourd’hui, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans est de 60% ! Et depuis ce matin nous entendons un certain nombre de personnes et notamment un certain nombre d’élus qui ne font rien qui n’utilisent pas leur mandat pour régler les problèmes et aider les gens dire que c’est la faute du LKP. Car personne ne nous fera croire, ni ne fera quiconque croire que LKP monte la tête des jeunes, ni des autres. Personne ne fera croire que la vie est différente dans ce pays : Oui, il y a de la misère ; oui, il y a de la désespérance sociale dans ce péyi ! Et tous les cris que l’on entend et voit aujourd’hui, ce sont ceux de la désespérance, notamment chez les jeunes. Ils faut qu’ils entendent ce qui se passe depuis quatre semaines où qu’il s’agisse de l’Etat et de certains élus, qu’il s’agisse des patrons : tous se contentent de jouer ! Tout cela pour réaffirmer aussi que nous restons mobilisés et que nous appelons le peuple de Gwadloup a tenir la mobilisation. Et que bien évidemment, le camarade [ie : Jacques BINO] est tombé ; qu’il était un militant. Nous pensons à lui et à sa famille. Mais lui, il aurait voulu que nous continuons la lutte. Et nous avons le devoir de de continuer pour tenir ce flambeau et pour montrer à l’Etat français qu’il ne fera pas avec nous ce qu’il a fait avec d’autres ! Que nous ne sommes pas leur serpillères ! Dans le même temps les nous entendons que c’est seulement aujourd’hui que Mme ALLIOT-MARIE monte une cellule de crise ! Et quelle proposition font-ils ? Eh bien, c’est de renforcer l’ordre ! Nous demandons aux camarades présents sur les barrages de les assouplir pour permettre le passage, mais nous ne levons pas les barrages ! Nous ne levons pas les barrages ! Publié par Lyannaj kont pwofitasyon (LKP) le jeudi 19 février 2009 |
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